Les cellules tumorales, cellules tumorales, cellules tumorales, des ennemis aux multiples facettes
La lutte contre les cancers a commencé dans les années 1970. À cette époque, on distinguait les cancers selon leur localisation dans le corps (poumon, foie, sein, etc.) et on pensait que les tumeurs observées chez les patients atteints d’un cancer donné étaient toutes identiques. En d’autres termes, on pensait que tous les personnes atteintes d’un cancer du foie présentaient la même tumeur.
Il aurait alors suffit de trouver un remède pour chaque cancer, et de l’administrer à tous les malades.
On sait désormais que cela ne fonctionne pas ainsi. Pour un même type de cancer, on peut observer différents types de tumeurs, qui présentent des caractéristiques et des propriétés différentes.
Pour qualifier cette diversité, on parle d’hétérogénéité inter-tumorale :
Les tumeurs des patients atteints d’un même cancer sont différentes les unes des autres. Il faut donc chercher un traitement adapté à chaque patient, et non pas un traitement unique qui permettrait de soigner tous les malades souffrant d’un même cancer.
En plus du phénomène d’hétérogénéité inter-tumorale, il existe une hétérogénéité intra-tumorale :
La tumeur n’est pas un groupe uniforme de cellules mais un ensemble de plusieurs types de cellules cancéreuses. En effet, la cellule tumorale d’origine produit une multitude de cellules filles, et cette descendance change, se modifie, et acquiert des propriétés et caractéristiques différentes de la cellule de départ.
Cette hétérogénéité intra-tumorale rend plus difficile le traitement des cancers, car toutes les cellules ne sont pas sensibles au même traitement.
Les scientifiques tentent donc différentes approches, pour identifier un point commun entre toutes les cellules d’une tumeur donnée, comprendre et bloquer la mise en place de l’hétérogénéité intra-tumorale, ou encore définir des combinaisons de traitements à utiliser en même temps, afin de cibler l’intégralité des cellules de la tumeur.